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Monachil. 19 avril.

Pour terminer la Semana Santa au calme, direction les Alpujarras pour une randonnée de 3h au départ du village de Monachil en compagnie de mes collocataires, amis de collocataires, amis d'amis de collocataires et collocataires d'amis de collocataires : une bonne équipe ! Située à seulement 8km de Grenade (20 minutes maximum en voiture), la route des "Cahorros" borde la rivière Monachil qui prend naissance au pic Veleta, le deuxième plus haut de la Sierra Nevada, et le quatrième plus haut d'Espagne. Parfait pour s'éloigner un peu de l'agitation de la ville et passer une journée au rythme des oliviers. Le chemin est considéré comme de difficulté "moyenne" et forme une boucle qui oscille entre canyons, grottes, et ponts pour terminer sur les sommets montagneux d'où la vue sur les Alpujarras est absolument magnifique... 

 

Comment y aller : 

En voiture : prendre la Gr 3202 direction "Barrio de la Vega" et de là Monachil. Laisser la voiture devant le bar "El Puntarrón" ou sur l'aire des "Portachuelas". 

En bus : Prendre la ligne 183 en direction de Monachil, descendre au dernier arrêt et remonter la rue qui longe la rivière. 

 

Je veux plus d'infos. 

Les Alpujarras.  

La route des "Cahorros".  

Treveléz. lundi 13 juin.

Après Cabo de Gata et un surprenant passage dans le désert de Tabernas (article ici), nous passons d'un seul coup dans un paysage montagneux et il fait beaucoup moins chaud (soupir). Nous arrivons aux alentours de 17h à Treveléz, le village le plus haut d'Espagne (1480m d'altitude). C'est également la « ville du jambon Â» : il y a un producteur de jambon à tous les coins de rues, et (sans mentir) ça sent même le jambon dans la rue ! Nous trouvons un camping très agréable: pas cher, propre, avec douches chaudes et piscine en été. Le personnel parle parfaitement français et connaît toutes les marches et randonnées du coin, adaptées à tous publics. Nous prenons une douche et rejoignons le village en passant par un petit chemin de montagne qui longe un ruisseau et relie le camping au bourg en 15 minutes. Treveléz est construit sur trois « Ã©tages Â» : le quartier bas, le quartier moyen et le quartier haut. Inutile de signaler qu'il faut s'accrocher pour aller du « bas Â» au « haut Â» (c'est du sport, mais au delà de ça il faut littéralement s'accrocher car le sol des rues est pavé et glisse énormément). D'ailleurs, certains habitants se promènent en âne...

Le lendemain, nous voilà donc en route sur la colline du "Peñabon" pour une randonnée en boucle de 3-4 heures. Après une heure et demie d'ascension en pleine montagne nous surplombons la vallée et nous profitons de vues sur le village et ses alentours de différentes altitudes. L'itinéraire de la marche nous fait passer par des paysages variés: roches, forêts de pins, sentiers et arbustres, qui témoignent d'une flore diversifiée et laisse deviner une faune montagneuse que malheuresement nous n'avons pas rencontrée. En redescendant nous avons pu nous rafraîchir dans la petite rivière au pied de la colline.

Comme Alice aux pays des merveilles (les chats qui fument et les huîtres qui chantent en moins), est arrivé le moment où j'ai dû rentrer chez moi ! Sur la route du retour vers Grenade, nous sommes passé par de nombreux villages blancs aux rues grimpantes : Busquistar, Pórtugos, Pitres, Pampaneira, Lanjarón, et bien d'autres.

J'ai particulièrement apprécié cette journée qui nous a permis de nous écarter un peu de la côte et de la chaleur. C'est une très bonne saison pour randonner dans cette région, même si les nuits sont un peu fraîches. Grâce à des navettes, il y a des possiblités de bivouaquer dans les Alpujarras, mais pour l'instant: retour au travail !

Les Alpujarras, le paradis des randonneurs. 

En route vers le "Peñabon".  

Le village vu de l'intérieur.  

Treveléz, un des nombreux villages blancs de la fameuse chaîne de montagnes. 

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